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La Grande-Bretagne vire à droite
12/05/2010 20:33
La logique est respectée
Même si ces derniers sont plus proches des travaillistes, il est plus logique que Nick Clegg se soit allié avec les Tories. En effet, le Labour a subi une lourde défaite en réunissant moins de 30% des voix. Le parti semblait usé par treize années à la tête du Royaume Uni et le Premier Ministre sortant n’a pas réussi à donner aux britanniques des raisons suffisamment solides pour rester au pouvoir. Celui qui avait affirmé avoir aboli les cycles économiques et remis les finances d’aplomb a grandement perdu en crédibilité avec la récession et l’explosion des déficits.
En outre, une alliance entre les travaillistes et les libéraux-démocrates se heurtait à plusieurs obstacles. Le principal était le fait qu’elle n’aurait même pas permis de dégager une majorité stable puisqu’il aurait manqué 11 députés pour atteindre la majorité absolue. En outre, Nick Clegg avait annoncé qu’il ne souhaitait pas contribuer à maintenir au pouvoir Gordon Brown et il fallait donc régler la question très délicate du leadership du Labour. Malgré les désaccords importants entre les deux partis, une telle issue est donc plus conforme aux résultats d’une élection où les Tories sont arrivés clairement en tête.
Quelles conséquences ?
En Grande-Bretagne, les conséquences devraient être sensibles. Cela devrait accélérer le plan de redressement des finances publiques puisque les conservateurs avaient annoncé vouloir aller plus vite que le gouvernement actuel. Une réforme du mode de scrutin devrait être proposée par référendum aux britanniques, les conservateurs ayant refusé d’intégrer une dose de proportionnelle sans consulter la population. Les libéraux-démocrates ont renoncé à leur volonté de rejoindre l’euro.
Mieux, tout transfert de souveraineté vers l’Union Européenne devra également être validé par référendum. Les conséquences internationales seront marquantes car la Grande-Bretagne va revenir à une attitude beaucoup plus hostile à l’égard de toute intégration européenne. Mais notre voisin d’outre-manche a également toutes les chances d’adopter une attitude beaucoup plus réservée à l’égard de la réforme du système économique. Car si Gordon Brown avait accompagné la libéralisation pendant 10 ans, dernièrement, ses propos laissaient entrevoir une évolution salutaire.
Au global, si cette alliance est surprenante d’un point de vue idéologique, elle correspond mieux aux résultats des élections. Point positif, elle devrait freiner toute évolution fédéraliste de l’Europe. Point négatif, elle devrait freiner également la réforme du système financier.
Laurent Pinsolle
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